Scalabilité & IA : Pourquoi votre Business est peut-être déjà mort (et comment survivre).
L'IA va écraser les modèles non scalables : voici comment éviter l'extinction et bâtir un business qui prospère.
Finies les entreprises à forte densité humaine, bienvenue dans l’ère de l’ultra-scalabilité.
Adios ceux qui ne s’adaptent pas.
L’IA ne se contente pas d’accélérer la croissance, elle change complètement les règles du jeu.
Si vous êtes à la tête d’une ESN, d’un cabinet de conseil ou d’une agence, vous êtes en danger.
Dans cette édition, on va voir pourquoi les entreprises de prestation intellectuelle vont disparaître et comment les nouvelles règles du marché vont redéfinir les business scalables.
Ce n’est pas une tendance, c’est un changement de paradigme.
Si vous êtes entrepreneur ou investisseur, ce qui suit est vital pour anticiper la suite.
Plongeons dedans. 👇
Mais avant ça, si tu l’as raté, le boss du linkedin game (Grégoire Gambatto) parle de mon accompagnement sur linkedin 👇
Si ça t’intéresse j’ai documenté notre accompagnement ici → Use case Gambatto.
Maintenant let’s deep dive 👇
La megatrend des one person billion dollar company
Sam Altman, le fondateur d’OpenAI, prédit que grâce à l’IA, on va être capable de créer des licornes avec une seule personne aux commandes de celles-ci.
L’IA, c’est moins de salariés, moins de ressource consommée, plus de valeur.
C’était d’ailleurs la nouvelle North star Metric que je vous partageais dans l’édition précédente.
Les entreprises qui refusent de s’adapter à cette nouvelle donne seront écrasées par celles qui maîtrisent l’IA et la data qui créent des modèles ultra-scalables.
Et la machine est déjà en marche :
OpenAI vs Apple :
OpenAI : 350 employés, valorisation 80 milliards de dollars. 228 millions par employé.
Apple : 160 000 employés, valorisation 3,2 trillions de dollars. 20 millions par employé.
Soit un ratio 11x en faveur d’OpenAI.
💡 Selon McKinsey, l’automatisation pourrait augmenter la productivité de 30 à 50% d’ici 2030.
Comme il s’agit d’une megatrend, cela va se répercuter sur l’ensemble de la chaine économique. Et ce sont toujours les plus petits qui trinquent en premier.
La fin des anciens standards et l’arrivée de nouvelles règles.
Jusqu’ici, la viabilité d’une startup se mesurait avec la "Rule of 40" :
Croissance annuelle (△ Revenue %) + Marge (△ EBITDA %) > 40% = startup saine.
Mais ça, c’était avant.
Aujourd’hui, les entreprises ultra-scalables explosent cette règle. Mon intuition ? La “Rule of 40” va évoluer en “Rule of 40% EBITDA”.
Si tu ne marges pas, t’es qu’une m***.
Il n’est pas trop tard pour mettre en place une stratégie de costkilling draconienne et de revoir les KPI pertinents de votre boite.
La scalabilité : une donnée génétique unfair.
Sur LinkedIn, je suis tombé sur une aberration sémantique.
Une cheffe d’entreprise annonçait fièrement “ne pas vouloir scaler”.
Au delà du post un peu démago, refuser de scaler, c’est comme dire "quand je serai adulte, je ne veux pas dépasser 1m80".
Un business scalable, c’est quand l’augmentation du chiffre d’affaires n’est pas proportionnelle à ses coûts variables.
exemple :
👉 Un business non scalable : pour 5 clients, je dépense X ; pour 10 clients, je dépense 2X.
👉 Un business scalable : pour 5 clients, je dépense X ; pour 100 clients, je dépense toujours X.
La scalabilité n’est pas un choix, c’est une donnée génétique de votre modèle économique.
Et à l’aube d’un changement de paradigme profond, la sémantique n’aura jamais été aussi importante au sujet de la scalabilité.
Que va-t-on faire de tous ces gens ?
Si on produit plus vite, moins cher, avec moins de monde, que va-t-on faire de toute cette main-d'œuvre qui n'aura plus de travail ? 🤔
Et bien, elle va servir à autre chose, notamment à la réindustrialisation du territoire :
Moins de main-d'œuvre, plus de production locale.
Une usine optimisée par la data et l’IA, c’est 30 à 50% de réduction des coûts de production.
Va-t-on retrouver un secteur industriel français compétitif sur la scène mondiale ? (donnez moi votre avis sur cette question)
En résumé :
Si vous êtes le boss d’une agence, d’une ESN ou d’un cabinet de conseil, mes propos peuvent paraître alarmistes, mais il n’est pas trop tard.
J’accompagne le CEO d’une ESN en ce moment et nous faisons pivoter son modèle économique pour qu’il soit scalable ET qu’il capture mieux la valeur de ce qu’il délivre.
Dans la prochaine édition, on parlera des différents modèles de capture de valeur d’un business scalable et en faire une machine à cash.
Que pensez-vous de ces prédictions ? alarmiste ? réaliste ? ou motivant ?
Répondez-moi et on en parle dans la prochaine édition !